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 Les commandos de marines c'est quoi ?

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Lynxmiky
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Messages : 123
Date d'inscription : 01/03/2013

Les commandos de marines c'est quoi ? Empty
MessageSujet: Les commandos de marines c'est quoi ?   Les commandos de marines c'est quoi ? Icon_minitimeLun 15 Avr - 3:16



Regroupant au total près de 2 400 hommes, dont 500 commandos, les fusiliers marins et les commandos comportent 2 groupements et 7 compagnies de fusiliers marins remplissant des missions de protection et 5 commandos (4 d'assaut et un de nageurs de combat) chargés tout particulièrement des actions de vive force en mer ou à terre.

Héritiers des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, les commandos se sont illustrés dans de nombreuses actions ces dernières années. Les fusiliers marins et les commandos sont des unités destinées à :

* participer à des opérations à terre à partir de la mer ;
* renforcer la protection des éléments de forces navales ;
* participer à des opérations spéciales sous les ordres du Commandement des Opérations Spéciales (COS) ;
* assurer la protection des installations sensibles de la marine sur le territoire métropolitain et outre-mer.

HISTORIQUE DES COMMANDOS:

Au début de 1940 fut formé en Angleterre un commandement des opérations combinées. Son premier but fut l'entraînement à la guerre amphibie, et son second de mettre sur pied et d'exécuter des raids sur les côtes ennemies. Pour cela était prévu des troupes et du matériel de toutes armées (terre, air, mer) et de tous les alliés.

En mars 1941, le capitaine de corvette Kieffer réussit à persuader le commandement français à Londres de confier aux Britanniques l'entraînement et l'emploi d'un groupe de volontaires français pour assumer ce genre de missions. Le premier groupe qui vient s'entraîner dans les bases anglaises prend le nom de compagnie de fusiliers marins et est affecté au deuxième commando anglais. C'est là que prit racine cette profonde camaraderie et l'esprit de corps qui unit ces hommes encore aujourd'hui. La compagnie est affecté au numéro 2 commando après un stage à Achnaccary (fin mai 1942). Elle reste compagnie de fusiliers marins commandos et ne prendra officiellement le nom de première compagnie fusiliers marins commandos que le 12 novembre 1942 (note 952 F.N.F.L.).


le capitaine de corvette Kieffer


Kieffer raconte que sous Néron, on avait préparé une grande soirée dans l'arène. Les lions affamés auraient pour proies de féroces barbares venus de Grande Bretagne et appelés "commandos". Lorsqu'on ouvrit les cages, en s'aperçut qu'il n'y avait plus de lions. Les commandos, oubliés dans la distribution de nourriture la veille avaient mangé les lions.

Le 19 août 1942, lors du raid de Dieppe a lieu la première participation de 15 commandos de la compagnie. Hitler donne alors l'ordre de passer par les armes tout commando fait prisonnier. Rommel refuse de diffuser cet ordre dans l'armée sous ses ordres. Quelques semaines après le raid de Dieppe les hommes recevront le béret vert des commandos. Un groupe de 150 bérets verts défileront à Londres le 14 juillet.


Le mythique Béret Vert


A l'automne1943, la compagnie se renforce et devient Bataillon de Fusiliers Marins commandos.

A partir de novembre 1943, le bataillon installé sur les côtes sud de l'Angleterre, effectue un grand nombre de missions de reconnaissance et de raids de sondage sur les côtes françaises, belges et hollandaises. Des missions d'attaque pour tâter les réactions ennemies, de destruction de radar, de kidnapping de soldats allemands sont aussi effectuées après de très minutieuses répétitions et une imagination sans cesse renouvelée des détails. Mission de renseignement sur Graveline où le maître Wallerand, allant jusqu'au bout de la volonté, meurt à quelques mètres de la vedette qu'il doit rejoindre au retour de sa mission. Scheveningen en Hollande où le capitaine Trépel et ses cinq commandos sont portés disparus. Leur mort est restée un mystère, bien qu'on peut penser qu'ils sont morts de froid et de faim. Les corps retrouvés ne portaient aucune blessure. Raid de Jersey où le sous-lieutenant Hulot prit le commandement à la mort de son chef dont il ramena le corps.

En mars 1944, tous les raids sont suspendus. Les commandos français sont intégrés au 4ème commando Anglais pour la préparation du débarquement.

6 juin 1944, mission du 4ème commando: prendre Ouistreham après avoir débarqué à proximité. Une des troupes est commandée par l'officier des équipages Lofi qui prendra le commandement du commando après la blessure du commandant Kieffer. Elle entre la première au pas de course dans Ouistreham. Le sous-lieutenant Hubert, un des plus jeunes officiers est tué alors qu'il attaque le casino devenu poste de commandement allemand. 40% des commandos français seront tués ou blessés dans cette première attaque du débarquement, mais la mission est accomplie à temps pour que les autres phases puissent se dérouler comme prévu. Les commandos poursuivront par Bavent. Pont l'Evèque est traversé le 24 août. Le 25 août, ils entrent à Beuzeville qui n'est plus occupé. Ils y cantonneront jusqu'au 6 septembre, date à laquelle ils regagneront le camp de Petworth (West Sussex). Pendant ce temps Paris est libéré.

Après un retour en Angleterre, pour mise au repos et reconditionnement, le 4ème commando, unité de 500 hommes, est intégré à la 1ère armée canadienne en Belgique. Un mission difficile se présente: prise de l'ile de Walcheren afin d'ouvrir le canal d'accès au port d'Anvers. La ville de Flessingue est le premier objectif. En deux jours la ville est prise. L'ennemi a 500 tués ou blessés et plus de 1000 prisonnniers. Le commandant suprême des forces alliées devait déclarer qu'il considérait cette opération comme la plus brave et la plus audacieuse de cette guerre. Suivent ensuite 3 raids sur l'ile de Schouwen et deux dernières batailles à Wessel et Minden avant la signature de l'armistice. Les commandos rentrent alors en Angleterre. Durant cette guerre, le bataillon de Fusiliers Marins aura été cinq fois cité à l'ordre de l'Armée et aura reçu les fourragères de la croix de guerre et de la médaille militaire.

LES SÉLECTIONS:

La sélection des commandos marine est particulièrement rigoureuse.
Après une sélection interne par leurs commandants de compagnies de fusiliers marins et, parmi les brevetés fusiliers marins d'une ancienneté minimale, ceux-ci commencent une formation commando longue de 20 semaines. Celle-ci comprend une semaine de tests commandos, 6 semaines de stage préparatoire, 4 semaines d'évaluation commando, le stage commando de 7 semaines, et 2 semaines de stage parachutiste à Pau. A l'issue en moyenne 10 à 20 % des stagiaires reçoivent le brevet et le béret vert.



Cependant, à aucun moment le brevet n'est garanti et toute faute peut aboutir à la radiation du stage.
Le « stac » ou stage commando se déroule à Lorient, en Bretagne, au sein de l'École des fusiliers marins, héritière du 1er bataillon de fusiliers marins, et l'une des unités les plus décorées de l'Armée française. Les épreuves, tenues secrètes, préparent les fusiliers à leurs futures missions possibles au sein de l'un des cinq commandos de la marine.
Le "stac" est ouvert en nombre restreint à d'autres spécialités de la marine (radio, infirmier) qui pourront ainsi intégrer l'effectif opérationnel des commandos marines.
Le stage commando n'est cependant que le début de la formation du commando marine, qui doit également passer trois semaines de stages complémentaires ainsi que d'autres brevets techniques de commandos au cours de la formation interne. Ainsi qu'une période de 4 mois à Djibouti avant d'être déclaré Opérationnel et Apte à rejoindre un des 6 Commandos de la Marine. Cette formation de base fait partie de l'une des plus difficiles au monde, comparable à celle des SAS et SBS britanniques ou des Navy SEAL américains.
Les commandos voulant postuler au commando d'action sous-marine Hubert de Toulon doivent, après une période d'ancienneté (5 ans) dans les unités commandos de Lorient, passer le brevet de nageur de combat à Saint-Mandrier, sur un tempo comparable à celui du cours Commando élémentaire, en plus difficile et plus long (deux semaines de pré-sélection, sept mois de Cours Nageur). A noter que chaque commando devra, à chaque nouvel examen de carrière, remettre son béret vert en question et repasser un stage commando équivalent, avec un niveau de responsabilité accru (stage commando chef d'équipe, stage commando chef d'escouade, stage commando chef de mission). Ainsi, certains officier mariniers supérieurs (Premier Maître, Maître Principal...) peuvent avoir cumulé jusqu'à quatre stage commandos. Ce type de formation est unique au monde, même dans les forces spéciales.












ORGANISATION:

Chaque commando comprend environ 80 à 100 combattants répartis en 4 escouades d'une vingtaine d'hommes. Chaque escouade est divisé en 2 groupes de combat. A tour de rôle, chaque escouade est d'alerte à 48h00 voire 6h00. Le plan Commando 2001 a néanmoins réorganisé les escouades, centrées sur des groupes de 10 hommes (commandé par un gradé titulaire du brevet supérieur) comme base de structure opérationnelle, ce qui permet une plus grande souplesse dans la gestion des forces. Chaque commando possède une dominante particulière.

Cinq de ces unités sont basées à Lorient :

* commando Jaubert, spécialisé dans l'assaut à la mer et le contre-terrorisme maritime, l'unité incluant une partie de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement GCMC) ;
* commando Trepel, spécialisé dans l'assaut à la mer et le contre-terrorisme maritime et incluant également une partie de l'ECTLO ;
* commando de Montfort, spécialisé dans l'appui et la destruction à distance (le sniping, notamment) ;
* commando de Penfentenyo, spécialisé dans la reconnaissance et l'acquisition de renseignement opérationnel ;
* commando Kieffer, spécialisé dans les technologies de pointe ;

Un commando est basé à Saint Mandrier (Var) :

* commando Hubert, spécialisé dans l'action sous-marine et dans les actions de contre-terrorisme maritime, et constitué de nageurs de combat.


Organigramme des commandos marine français


Les différents commandos:

JAUBERT:
Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine de frégate François Jaubert, blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen (Cochinchine).

Le commando Jaubert est, paraît-il, l'unité élémentaire (équivalent compagnie) la plus décorée de France. Tous les Commandos Marine portent la fourragère rouge, car ils sont les héritiers de cette valeureuse unité. Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de croix de guerre des TOE. Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).

Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations. On citera parmi les plus connues ces dernières années : Oryx en Somalie (1993) ; Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge; Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique; Germon dans le golfe de Gascogne; Azalée aux Comores (1995) ainsi que la mission Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Hubert (1997).



TREPEL:
Basé à Lorient, le commando Trépel est spécialisé dans l'assaut. Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine Trépel qui fut, avec Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparu lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.

Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).

Le commando Trepel a entre autre effectué, ces dernières années, la protection des populations civiles lors de l'opération Turquoise au Rwanda (1995), une mission Badge en Afghanistan (1996), l'opération Maracuja aux Caraïbes (1997) et, avec le 1er RPIMa, l'extraction de ressortissants à Dolissi au Congo (...).

En mars 2006, un officier-marinier du commando Trépel a été tué au cours d'un engagement armé contre des Talebans dans le Sud de l'Afghanistan. Il s’agit du deuxième militaire français mort au combat dans ce pays.



DE MONFORT:
Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau Louis de Montfort, chef de section commando, mortellement blessé le 27 novembre 1946 lors des combats de Haïphong.

Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécialisé dans l'appui et destruction à distance. Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars,…) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appuis feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des 4 autres commandos Marine.

Le commando de Montfort a entre autre effectué ces dernières années, l'évacuation de ressortissants occidentaux lors des troubles au Yémen (1994), l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando Hubert (1997), l'opération Espadon de récupération de ressortissants en Sierra-Léone (1997), une mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo (1997), la mission SFOR en Bosnie avec le commando Hubert (1997), et plus récemment, les hommes des commandos Hubert et de Montfort se sont illustrés au sein de l'Extraction Force en Macédoine avec leur camarades de la 1ère compagnie de combat du 17ème RGP.

Un drame a endeuillé le commando, le 2 novembre 2001. Son commandant, le lieutenant de vaisseau Henri Thiers, a disparu en mer. Une stèle a été dressée par les hommes du commando de Montfort sur l'îlot de la passe du Goubet au fond du golfe de Tadjourah, là où Henri Thiers a plongé pour la dernière fois.



HUBERT:
Basé dans le port du Canier sur la presqu'île de Saint-Mandrier (Var), le Commando d'Action Sous-Marine (CASM) Hubert est spécialisé dans l'action sous-marine. Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué le 6 juin 1944, au cours des opérations de débarquement en Normandie.

Le commando Hubert comprend une compagnie opérationnelle et une compagnie de soutien. La compagnie opérationnelle est subdivisée en 4 sections spécialisées : soutien, contre-terrorisme maritime, engins sous-marins et reconnaissance. L'ensemble regroupe une cinquantaine de nageurs de combat brevetés.

Le commando Hubert a entre autre effectué ces dernières années, la protection des installations de tirs de Mururoa dans le Pacifique durant la très médiatique opération Nautile qui a entraîné l'arraisonnement de navires de Greenpeace dans les eaux territoriales françaises, l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando de Montfort (1997), la mission Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Jaubert (1997), la mission SFOR en Bosnie avec le commando de Montfort (1997).

Plus récemment, les hommes du CASM Hubert et du commando de Montfort ont effectué une mission au sein de l'Extraction Force en Macédoine.

Le Commando Hubert a également participé à l'opération Baliste au Liban en 2006. En juillet à partir du Siroco, une quinzaine de hommes ont ainsi effectué l'évacuation vers Beyrouth de 97 ressortissants français et binationaux isolés à Habbouch, petit village chiite du Liban sud.



DE PENFENTENYO:
Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau de Penfentenyo de Kervéréguin blessé mortellement le 12 février 1946, sur le Donaï en Indochine.

Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient. Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d’installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d’une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil, appuis divers,...).

Le commando de Penfentenyo a entre autre effectué ces dernières années, des opérations en Bosnie (1992), une mission Malebo dans l'ex-Zaïre (1996), une mission Neptune en mer du Nord et plusieurs dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) dont une avec le commando de Montfort en 1997, une autre à bord du Nîvose en janvier/février 2003.



KIEFFER:
En février 2008, afin de s’adapter aux exigences des missions de demain et à la nécessité de développer de nouvelles capacités, le chef d’état-major des armées a agréé le principe de la création d’un sixième commando marine, qui sera constitué dès l’été 2008.

Le commando Kieffer est une unité spécialisée dans la mise en oeuvre des nouvelles technologies, capable d'agir en autonomie, d'apporter un soutien à d'autres unités ou d'armer des PC de forces spéciales type C3I « Command-Control-Communications & Intelligence » (État-major de forces spéciales projetable).

Cette formation sera composée au début de 32 marins volontaires affectés pour une durée de 2 à 3 ans et sélectionnés parmi des marins d’active de spécialité « fusilier-marins », mais aussi, pour la moitié d'entre-eux, parmi d'autres spécialités : électroniciens, informaticiens, spécialistes des télécommunications ou de la mise en oeuvre de drones. Y figure également des maîtres-chiens dont les animaux sont spécialisés dans la cynotechnie de combat (avec capacité d’assaut, de détection d’explosifs et de recherche de stupéfiants).

Le savoir faire de ces commandos-marine est orienté vers la guerre électronique, le contre-terrorisme, le contre-minage.... Il peut être développé, si nécessaire, dans un environnement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique).

Le sixième commando marine est entré en service actif, début septembre 2008, au sein du Commandement des opérations spéciales (COS).

Basé à Lorient, ce commando a donc pour mission l’appui et le soutien aux cinq autres commandos dans des disciplines liées aux technologies de pointe.

Le Groupe de Combat en Milieu Clos (GCMC):
Créé en 1994 et héritier de l'ELIS (Elément Léger d'Intervention Spéciale), le GCMC est spécialisé en contre-terrorisme maritime.

Il est commandé par un officier de COFUSCO et se compose de deux officiers-mariniers supérieurs ainsi que de 14 officiers-mariniers subalternes, cet effectif autorisant la mise sur pied de deux équipes à 8 hommes chacune. Ces volontaires sont issus des autres commandos et sélectionnés selon des critères rigoureux.

En cas de besoin, le GCMC peut être complété par des éléments brevetés CTM (Contre Terrorisme Maritime) d'autres commandos, tout particulièrement le groupe B du commando Hubert, ainsi que par des éléments du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale). Ce fut le cas en avril 2000, lorsque le GCMC, appuyé par Hubert captura Momcilo Krajisnik, "bras droit" de Radovan Karadzic et inculpé par le Tribunal Pénal International de crimes contre l'humanité. L'opération, assez complexe, impliqua également des éléments appartenant aux 54ème Régiment de Transmissions (interception des communications) et 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (renseignement par moyens humains). Le GCMC est spécialisé dans l'assaut nautique. Il utilise des embarcations rigides type Hurricane pour aborder un navire. En cas de mauvais temps, l'hélicoptère devient alors indispensable.

Nota : Il est possible qu'avec la réforme Commando 2001, le GCMC ait été dissous pour être éclaté en 2 escouades spécialisées : une chez Jaubert et une autre chez Hubert (groupe B).



ÉQUIPEMENTS:

Embarcation type Hurricane / ETRACO:
Le Hurricane est un canot semi-rigide de catégorie ETRACO (Embarcation Très RApide pour COmmandos).
L'engin dispose de rangées de sièges placés dans la longueur où l'on s'asseoit à califourchon dans l'axe pour anticiper les chocs. Il est doté d'équipements de transmissions et de navigation (GPS, navigateur et radar plein jour). Le mat arrière supporte le radome du radar.
Longueur: 7,33 m ; Masse: 2,5 t. ; Propulsion: 2 moteurs de 175 CV ; Vitesse de pointe: 45 noeuds ; Rayon d'action: 100 Nq ; Equipage: 10 commandos + un pilote et un chef de raid ; Mer force 5 maximum; utilisé par Hubert depuis 1996. Vendu par la société Zodiac, le Hurricane a également des applications civiles.



Embarcation type Ecume:
La DGA a notifié le 27 juin 2006 à la société VT HALMATIC (Grande-Bretagne) un marché pour la réalisation de vingt Embarcations Commandos à Usage Multiple Embarquables (ECUME). Durée du marché : 33 mois entre la notification et la livraison de la 20ème
embarcation (avril 2009)
Les ECUME seront affectées au Commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO) de Lorient. Le parc sera réparti par ALFUSCO selon ses besoins sur le territoire, en métropole ou à l'outre-mer, ou à l'étranger pour des missions ponctuelles.
Les ECUME constituent la nouvelle génération d'embarcations destinées à remplacer les actuels ETRACO et doivent couvrir les besoins de la Marine dans les actions des commandos qui s'inscrivent dans trois domaines de missions :
• les opérations spéciales,
• les opérations aéro-maritimes dans une dominante générale d'action militaire principalement orientée de la mer vers la terre,
• les opérations relevant de la protection et de la sauvegarde dans les approches maritimes, lorsque l'emploi de la coercition est nécessaire pour le bon exercice en mer de l'autorité de l'Etat et de la loi.
Il s'agit avec ECUME de concevoir une plate-forme modulaire et évolutive, permettant d'offrir des performances nettement supérieures à celles des embarcations actuellement en service, en particulier pour le déploiement d'armement, la capacité d'emport, les moyens de
transmissions, la réduction des signatures, et l'embarquement à bord de navires de la Marine.
Leurs missions principales consisteront à effectuer des raids nautiques à grande vitesse soit à partir d'une force navale, soit après un aérolarguage en mer, et à mener l’assaut d'un bâtiment en mettant en oeuvre des matériels spécifiques d'assaut (lance grappin, perche).
De manière complémentaire, les embarcations ECUME pourront également être utilisées pour l’évacuation de ressortissants lors d'une situation d'urgence ou pour effectuer des missions dans le cadre de l'Action de l'État en Mer.



Propulseur sous-marin type Vostok:
Le commando Hubert utilise des propulseurs sous-marins à coque fermée - mais non étanche - en polyester capables d'emporter 2 nageurs de combat ainsi que quatre charges explosives de 50 kilos chacune.
Mûs par un moteur électrique de 3 chevaux, ces engins dénommés Vostok auraient une autonomie de près de quatre heures et seraient capables d'atteindre une vitesse de 5 nds (un peu plus de 9 km/h) en plongée.
Il existerait quatre Vostok dont deux modèles récents équipés de récepteurs GPS.


Kayak biplace Klepper:
Cette embarcation est employé depuis 1990, par les commandos Jaubert, De Penfentenyo, Trepel, De Montfort et Hubert pour l'infiltration discrète en milieu côtier, portuaire, lagunaire et fluvial, à des fins de renseignements ou d'action.
Il emporte deux personnes à des distances pouvant aller jusqu'à 20 kilomètres. Le kayak est démontable et conditionnable en deux sacs. Long de 5.20 mètres, il peut porter 400 kg et pèse 35 kg à vide.


Frogs (Full Range Oxygen Gas System):
Equipement de plongée autonome pour nageur de combat.
Oxygène pur ; Silencieux - amagnétique ;
Profondeur maximum : 7 mètres ;
Autonomie : 3 heures ;
Circuit fermé - Aucune bulle rejetée.
Fabricant : Aqualung
Ce nouvel équipement est en service opérationnel depuis le 15 octobre 2002. Il remplace l'Oxygers, en service depuis 1957, modernisé par le Comismer en 1997, dans l'attente d'un appareil plus performant.


Oxymixgers:
Equipement de plongée autonome pour nageur de combat.
Circuit fermé ou semi-fermé selon profondeur ; Profondeur maximum : 25 mètres ; Au mélange binaire 60 % oxygène 40% azote ; Circuit fermé - Aucune bulle rejetée.
Utilisé également par les plongeurs démineurs, il permet de fonctionner suivant deux modes : en respirant de l'oxygène pur entre 0 et 7 mètres de profondeur, ou du Nitrox (60% d'oxygène et 40% d'azote) entre 7 et 25 m, profondeur à ne pas dépasser avec cet appereil sous peine de risquer une crise d'hyperoxie.


Embarcation type Futura:
Les embarcations légères rapides sont principalement des Futura Mk II et Mk III.
Les Futura Mk II et Mk III sont des canots pneumatiques à gonflage rapide par bouteille de dioxyde de carbone comprimé à 200 bars. Ils sont habituellement propulsés par un moteur hors-bord de 40 chevaux.






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